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1 - Monuments inventoriés de Ghazaouet et de Tawūnt © PHC Tassili Histarchéotlemcen 15MDU 946 [MAEDI, MENESR (France), MESRS (Algérie)] Le site de Tawūnt, mentionné dès al-Bakrī au XIe siècle comme un ḥisn, est ensuite absent des chroniques jusqu’au XIVe siècle où ibn Khaldūn le mentionne lors des luttes entre les Mérinides et les ‘Abd al-Wādides. Au XIXe siècle, le site est pris par les Français qui en font une base logistique pour les expéditions vers la frontière du royaume du Maroc. Très vite une ville se développe à l’embouchure de l’oued Gozouana même si, aux dires de tous les spécialistes, le site n’est pas favorable au développement d’un port ou d’une ville. Plusieurs plans d’aménagements sont toutefois élaborés entre 1847 et 1860. La ville porte encore les traces de ces divers moments que ce soit dans son urbanisme — rues régulières, parallèles à la mer, place centrale entourée des bâtiments administratifs— ou dans son architecture. Les monuments inventoriés qui vont du XIVe siècle à 1928, témoignent des différentes périodes de la longue histoire de ce site et des diverses influences qui s’y sont manifestées. Indications bibliographiques SHD 1M1316 Mémoire sur la reconnaissance de la côte d’Oran par Tatareau capitaine au corps d’État-major, Oran, 18 février 1833 SHD 1H407 défenses des côtes et fortifications 1837-1888 SHD 1H408 défenses des côtes et fortifications 1889-1892 SHD 1VH260 et 1VH1261 Nemours al-Bakrī, Abu Ubayd, Kitâb al-masâlik  wa l-mamâlik, tr. Slane (de), Description de l'Afrique septentrionale, Paris 1965. Ibn Khaldūn, A., Kitâb al-Ibar, tr. De Slane, Histoire des Berbères, I-IV, Paris, 1959. Léon l’Africain, De l'Afrique, tr. Epaulard, Description de l'Afrique, Paris, 1956. A. Charpentier, « L’aménagement du littoral tlemcénien du Moyen Âge au début du XXe siècle », Le rôle des villes littorales du Maghreb dans l’histoire, RM2E - Revue de la Méditerranée édition électronique, Tome III. 1, 2016, p. 57-78. url : http://www.revuedelamediterranee.org/index_htm_files/Charpentier_2016_III-1.pdf Llabador, F., « Recherches d’archéologie musulmane : les ruines de Taount, bourgade berbère du Maghreb central, Revue Africaine, LXXXVIII, 1944,  p. 181-201. Vuillemot, G., « Ruines musulmanes sur le littoral de l’Oranie occidentale », Revue Africaine, 1959, 103, p. 27-54.
2 - Inventaire archéologique de la ville de Manṣūra (Tlemcen) © PHC Tassili Histarchéotlemcen 15MDU 946 [MAEDI, MENESR (France), MESRS (Algérie)]     Etat du site de Manṣūra
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HistarchéoTlemcen Archéologie urbaine et monumentale Tassili 15MDU946 [MAEDI, MENESR (France), MESRS(Algérie)] UMR 8167, Institut méditerranéen, université Abu Bakr Belkaid Tlemcen, CRP2AA (UMR8167 Bordeaux), 
3 - Inventaire archéologique de la ville de Tlemcen © PHC Tassili Histarchéotlemcen 15MDU 946 [MAEDI, MENESR (France), MESRS (Algérie)]
4 - Inventaire du site d’Hunain © UMR 8167 Orient et Méditerranée - Islam médiéval, Institut méditerranéen, université Abu Bakr belkaid, UMR 5060 CRP2A Le site de Hunain est mentionné comme hisn dès le XIe siècle par al-Bakri. Au fond de la baie protégée par deux tours, la ville connaît un certain développement sous les Almohades puisqu'un chantier de construction navale est mentionné par les textes mais nous n'en avons pas de traces archéologiques malgré les fouilles effectuées par M. Abderrahmane Khalifa. Le site devait être en relation avec la baie de Tafsut immédiatement au nord. C'est surtout au XIVe siècle sous les Mérinides et les Abd al-Wadides, qu'Hunain connaît un plus gand développement. Le fort fortifié est attesté sous l'émir Abu l-Hasan qui fait également élever la mosquée (il n'en reste plus rien aujourd'hui). L'enceinte de la ville comme celle de la qasaba qui domine la ville, datent de cette époque. C'est une fortification en béton flanquée de tours puissantes dont l'organisation interne témoigne de la tradition constructive abd al-wadide. Le port de Hunain verra accoster des navires grenadins bien sûr mais aussi majorquins, vénitiens et génois. Base de corsaires sous la Régence, Hunain est conquise par les Espagnols au milieu du XVIe siècle. Ceux-ci ne restent pas et "détruisent" ou plutôt démantèlent les murailles en quittant la ville. Celle-ci est alors désertée jusqu'au XXe siècle où l'urbanisation a pratiquement occulté toutes traces du passé hormis les murailles. Des traces d'exploitations anciennes de minerai de fer ont été découvertes en amont de l'embouchure de l'oued el-Msab.